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Par Spinoza1670 le 9 Février 2014 à 14:34
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Par Spinoza1670 le 9 Février 2014 à 14:29
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Par Spinoza1670 le 13 Janvier 2014 à 16:00
http://www.neoprofs.org/t31738p220-comment-travaillez-vous-la-redaction-a-l-ecole-primaire#1376618
Clarinette : Je ne suis pas intervenue dans ce topic par manque de temps mais je l'ai lu par tranches.
En ce qui concerne l'expression écrite, il me semble bénéfique de varier les plaisirs : textes en lien avec les lectures de la classe, avec les activités et sorties... mais aussi ce que l'on appelle des "lanceurs d'écriture".
Ces petits temps d'expression semi-dirigée sont très appréciés par les élèves, et s'ils ne sont pas nécessairement facteurs de "progrès techniques", ils suscitent l'envie d'écrire, qui est quand même un préalable indispensable.Voici les miens :
Télécharger « Lanceurs d'écr CM2.doc »
Voir aussi Rédaction au CM2 (Clarinette)
Clarinette :
Mon seul souci, c'est qu'avant, j'en proposais deux par semaine. Maintenant, c'est un par semaine ou par quinzaine au mieux... Je hais cette semaine de quatre jours !! :colere:
Enfin, il n'y a pas que cela qui soit en cause. Tout prend plus de temps, avec des élèves dont la motivation faiblit d'année en année...
Je suis en train de réfléchir à un aménagement différent de mon emploi du temps. Et d'ici 15 mois, j'aurai une classe à plein temps et je ferai ce que je veux, comme je veux !sowandi : Deux petites questions, si tu le veux bien :
Que représentent les étoiles devant les sujets ?
L'expression "lanceur d’écriture" est-elle équivalente à l'expression "sujet de rédaction" (utilisée de mon temps) ?clarinette : Les étoiles correspondent à une évaluation rapide du niveau de difficulté du sujet. Alors, en fait, ces lanceurs, je les utilise dans le "cahier rouge", rouge comme interdit. C'est le leur, et personne, ni moi, ni les parents, n'a le droit d'y mettre le nez sans autorisation expresse. En effet, ils l'utilisent un peu comme un journal intime, et peuvent y écrire librement s'ils le souhaitent.
Mon but dans cet exercice, c'est entre autres de leur faire prendre conscience du côté jouissif et libérateur de l'écriture. Donc, à l'issue de la rédaction (un quart d'heure, pas plus), certains volontaires peuvent lire leur production, mais ce n'est ni systématique, ni obligatoire, et surtout pas évalué, bien sûr...eryximaque : C'est bien enthousiasmant tout ça! (Pour ma part, j'ai du rater un passage "dés-inhibiteur" chez les miens, trop peu de volontaires... mais je me rattraperais)
mufab : Je ne suis pas franchement de votre avis, dans la mesure où je ne m'attribue pas un rôle psy, mais peu importe.
En fait, j'ai une conception très restrictive et de ma fonction, et donc de ce que je peux leur apporter, qui relève à mon sens essentiellement de l'ordre des connaissances - donc avec des contraintes spécifiques au type d'écrit... et explicites. Ou, au minimum, avec un objectif de relecture-réécriture corrective.
Ecrire pour écrire, comme parler pour parler, bof. (Dans le cadre de la classe, j'entends.)
Edit : je parle des lanceurs d'écriture de Clarinette, et de l'absence de regard magistral dessus.arcenciel : Ce n'est pas s'attribuer un rôle psy que de permettre à des enfants de s'exprimer librement par écrit... C'est toujours bon à prendre non? Ca peut les soulager, un trop plein à déverser pour qqs'uns...
mufab : Oui, oui, je reconnais bien. Juste qu'à mon avis, ce n'est pas mon rôle.
Ma classe n'est pas un exutoire.sapotille : Lanceurs d’écriture
1)* Le jeu vidéo avec lequel tu jouais devient une réalité…
2)*** Tu te retrouves Président de la République pour 24 heures…
3)* Tu es un oiseau…
4)* Tu fais tes préparatifs pour la classe transplantée qui se passe sur la Lune.
5)** Un clochard s’est installé près de ta maison ; tu vas lui parler…
6)** Tu deviens très riche mais tu es obligé(e) de tout dépenser d’un seul coup…
7)* Ton meilleur ami (ta meilleure amie) est fâché(e) contre toi ; tu ne sais pas pourquoi…
8)* Tu as inventé une machine, décris-là…
9)* Quelle est ta saison préférée ? Pourquoi ?
10)* Tu as recueilli un chat qui parle mais il n’y a que toi qui l’entends…
11)** Décris l’habitation de tes rêves. Comment serait-elle ? Comment y vivrait-on ?
12)* Tu deviens tout(e) petit(e), minuscule… Raconte tes aventures.
13)**Tu es un(e) extra-terrestre et tu observes les humains. Raconte ce que tu vois et ce que tu penses.
14)** Le jour des poètes, tout le monde parle en vers…
15)** Le jour des animaux, ceux-ci peuvent parler comme les hommes.
16)** Tu as le droit de revivre à l’époque de ton choix, raconte une journée entière de cet autre temps.
17)** Tu interviewes un personnage de bande dessinée. Ecris ce qu’il te répond.
18)* Ce jour-là, tu as connu un vrai chagrin. Raconte.
19)** Devant toi, un homme jeune mendie de l’argent. Il te sourit. Comment réagis-tu ?
20)* Tu es le héros (l’héroïne) d’une aventure extraordinaire. Raconte.
21)** Des animaux sont dans la salle d’attente d’un vétérinaire. Ils bavardent entre eux.
22)* Tu es seul(e) chez toi ; il est 8h du soir. On frappe à la porte. Que fais-tu ?
23)* Un matin, tu te réveilles et tu es transformé(e) en animal ! Raconte.
24)* Te voilà transformé(e) en fille (garçon). Raconte ta journée.
25)* Tu as trouvé un chien ; tu veux le ramener chez toi mais tu sais que tes parents ne seront pas d’accord…
26)** Raconte ce qui te fait peur dans l’avenir…
27)* Raconte une colère de la maîtresse…
28)* La maîtresse te punit injustement. Raconte.
29)* Raconte un de tes plus gros mensonges.
30)** Reçois-tu de l’argent de poche ? Combien ? Qu’en fais-tu ? Si tu n’en reçois pas, combien voudrais-tu recevoir ? Qu’en ferais-tu ?
31)** Si tu avais un frère jumeau (une sœur jumelle), quelles blagues pourriez-vous faire ?
32)* Tu es invité(e) chez des amis. On te sert un plat que tu détestes. Que fais-tu ?
33)* Ta chatte vient d’avoir 3 petits chatons. Argumente pour convaincre tes parents de les garder.
34)* Tu as eu une très mauvaise note ; tu dois l’annoncer à tes parents. Comment vas-tu t’y prendre ? Décris la réaction de tes parents.
35)** Tu pars pour longtemps dans un endroit inhabité. Tu as la possibilité d’emporter cinq objets. Lesquels ? Explique ton choix.
36)* Les Martiens débarquent…
37)* Décris ta chambre.
38)* Décris l’école de tes rêves...
39)* Décris un vêtement que tu détestes. Pourquoi ?
40)* Quel est le jour de la semaine que tu préfères ? Pourquoi ?
41)* Décris un objet qui est chez toi et que tu détestes...
42)** L’argent fait-il toujours le bonheur ?
43)*** Et si l’argent disparaissait ? Raconte.
44)** Raconte les vacances de tes rêves.
45)* Décris le cadeau de Noël de tes rêves.
46)** Au supermarché, tu aperçois un enfant en train de voler un paquet de bonbons. Comment réagis-tu ?
47)*** Un matin, un nouvel élève arrive dans la classe ; il n’a qu’un bras. Décris l’accueil que tes camarades et toi lui faites.
Quels sont les sujets qui te paraissent réservés au Psy ?arcenciel : Je comprends bien, les connaissances avant tout.
Sauf que parfois ouvrir quelques brèches avec le journal ou cahier personnel peut être fructueux pour des enfants timides, mal ds leur peau...mufab : C'est la démarche qui est psy.
Allonge-toi sur cette page de ton cahier, tout restera secret, entre toi et toi.
Enfin quand même, ce n'est pas le rôle de l'école, ça... Si ?clarinette : Je comprends tes réticences, Mufab, mais loin de moi l'idée de me substituer à un psy, de près ou de loin.
Le but de cet entraînement, c'est un peu le même qu'un échauffement avant une course, si tu veux.
Cela ne marche pas pour tous, mais la majorité prend plaisir à écrire, et c'est aussi notre rôle, de même que susciter chez eux le plaisir de lire.arcenciel : Je dirais que c'est un accompagnement dans son parcours d'élève.
mufab : La réussite reconnue de leur écrit, même avec de très fortes contraintes, même s'il a nécessité une aide et des reprises, est aussi (voire plus ?) valorisant...
clarinette : Ecrire pour soi, se rendre compte qu'on en est capable, ouvre parfois la possibilité d'écrire pour les autres, pour la maîtresse, pour "la note"...
sapotille : Pour aller à l'extrême, si ils n'ont le droit de s'exprimer que d'après un texte que tu leur donnes, et qui leur est précieux, je n'en doute pas, pour acquérir des connaissances, tu élimines tout élan personnel qui donne envie d'écrire !
C'est un peu dommage !mufab : Oui, je n'ai pas vocation à former des écrivains, ni à favoriser l'introspection.
Et jamais dans mes études de Lettres je n'ai eu à écrire à partir de rien...
(Et fort heureusement.)arcenciel : Eh tu y vas un peu fort... des écrivains ? Ce n'est pas mon but !
Pas d'encouragements de la part de tes profs à écrire ?
sapotille : Il n'y a pas dans l'épreuve du BAC français la possibilité de choisir un sujet d'invention ?
Mufab : Mais pourtant vous les mettez dans la situation de l'écrivain la plus démunie possible : une page blanche, quelques mots, une idée, et vas-y mon gars, débrouille-toi seul. Et on ne te lira que si tu le souhaites.
En prêtant à cet exercice une fonction essentiellement "libératrice".A écrire dans un cadre, oui : commenter un texte, une oeuvre - et avec une technique spécifique. Pas "inventer".
arcenciel : Non, on pourrait comparer cela à une relation épistolaire à sens unique, certes, mais pouvant déboucher sur un mieux-être pour un enfant rencontrant parfois qqs difficultés...un réconfort, c'est tout.
C'est juste une amorce, ensuite libre à eux de continuer ou pas...
Il y en a qui se réfugieront ds la lecture et d'autres ds l'écriture ou ni l'un ni l'autre.coquelicot : Je n'aime pas non plus le principe de ces écrits personnels à l'école, qui restent dans un cahier, souvent avec des fautes d'orthographe. Mais ces lanceurs d'écriture peuvent donner lieu à la rédaction d'un paragraphe court. C'est une activité rapide, qui ne demande pas une grande préparation et qui peut donc être réalisée très régulièrement. Son objectif est de prendre l'habitude d'écrire correctement, en respectant l'enchaînement des idées et l'orthographe. Elle doit donc, selon moi, être encadrée. Et cela n'empêche pas de faire des séquences de rédaction de textes à contraintes particulières, qui demandent une fréquentation préalable de textes qui servent d'exemples, avec analyse précise des critères et vocabulaire qui va avec.
avril69 : Tout à fait d'accord à la fois avec Mufab et Arcenciel. On même peut concilier les deux, en utilisant les lanceurs comme étape préliminaire à certains travaux semi-guidés.
Mufab :
arcenciel a écrit:Non, on pourrait comparer cela à une relation épistolaire à sens unique, certes, mais pouvant déboucher sur un mieux-être pour un enfant rencontrant parfois qqs difficultés...un réconfort, c'est tout.
C'est juste une amorce, ensuite libre à eux de continuer ou pas...
Il y en a qui se réfugieront ds la lecture et d'autres ds l'écriture ou ni l'un ni l'autre.
Tu parles là exactement du Journal Intime (en termes quasi thérapeutiques).
Je persiste à croire que je n'ai pas à prendre sur le temps de classe pour susciter ce type d'écrit très personnel.Eryximaque :
Mufab a écrit:
Edit : je parle des lanceurs d'écriture de Clarinette, et de l'absence de regard magistral dessus.
Si j'ai bien compris, le regard magistral n'est pas absent mais secondaire (c.f. la lecture des textes ainsi écrits), la priorité étant accordée au lancement, à la fabrication. Pour ce qui est de la contrainte, dans le type d'exercice présenté, il me semble qu'on n'est pas tout à fait dans l'écriture libre (ne serait-ce, ici, que par la cohérence du propos; mais peut-être Clarinette pourra-t-elle préciser ses objectifs en terme de syntaxe ou autre...).
Sans aller jusqu'à m'attribuer un "rôle psy" (je parle pour mon cas) : il y a des élèves qui peuvent avoir d'excellentes idées, qui s'expriment très clairement, mais qui ne parviennent que difficilement à écrire dans les exercices de rédaction que je leur propose ; alors s'il y a un moyen qui leur permette de faire tomber quelques obstacles...
Edit :Mufab a écrit:
Mais pourtant vous les mettez dans la situation de l'écrivain la plus démunie possible : une page blanche, quelques mots, une idée, et vas-y mon gars, débrouille-toi seul.
Avec un peu d'ironie, j'aurais envie de dire que de tels écrivains mériteraient d'être enterrés au Panthéon... mais vivants. (Non je ne donnerai pas de noms - sauf sous la torture, pas de raison de souffrir pour eux.)
Arcenciel : Je ne le prenais pas sur le temps de classe!
Quand ils avaient terminé un travail, ils avait le choix de lire un livre, faire des fiches en autonomie ou prendre leur journal... Cela n'empiétait aucunement sur le travail scolaire imposé. Ensuite libre à eux de me le faire lire ou pas...doublecasquette :
Les yeux m'en tombent ! Moi qui me fais des nœuds dans la tête avec les écrits hyper-guidés du Dumas et qui me demande comment intégrer à nos vingt-quatre malheureuses heures de classe des moments d'écriture d'invention à la manière de ce que propose Clarinette !
Pas assez dirigiste selon vous ? C'est drôle, c'est ce que j'ai fait pendant toute ma scolarité élémentaire et une partie de mes années de collège (6° et 5° je pense). Et je n'ai jamais eu l'impression qu'on me psychanalysait pour pas cher. Et je ne l'ai jamais entendu dire non plus, au contraire.
Nous savions très bien que c'étaient des écrits d'invention et que la maîtresse ou le prof ne viendrait pas contrôler si réellement le dimanche nous étions allés en forêt cueillir du muguet ou si notre salon comportait deux fauteuils de cuir et une cheminée à manteau de marbre !
D'ailleurs, c'est le côté dirigiste et formel que leur ont reproché mes tout justes aînés qui ont manifesté en mai 68 pour qu'on change l'école et qu'on impose le texte libre en lieu et place de ces rédactions à sujets imposés.
Il n'y a pas à dire : la liberté se regarde toujours de son bout de lorgnette perso !Mufab :
coquelicot a écrit:Je n'aime pas non plus le principe de ces écrits personnels à l'école, qui restent dans un cahier, souvent avec des fautes d'orthographe. Mais ces lanceurs d'écriture peuvent donner lieu à la rédaction d'un paragraphe court. C'est une activité rapide, qui ne demande pas une grande préparation et qui peut donc être réalisée très régulièrement. Son objectif est de prendre l'habitude d'écrire correctement, en respectant l'enchaînement des idées et l'orthographe. Elle doit donc, selon moi, être encadrée. (...).
Tout à fait d'accord.
Ces sujets sont super mais avec l'objectif d'un vrai travail de reprise, d'enrichissement, d'organisation... prévu en amont.
Beaucoup d'ailleurs donnent des idées de lectures accessibles pouvant éventuellement nourrir les productions, par exemples :
- Classe de Lune, pour le sujet sur la classe transplantée;
- Je suis un ours, pour le clochard auquel l'enfant va parler...
- Gaston Lagaffe pour la machine...Sapotille : Pourquoi dis-tu toujours les choses exactement comme je les pense ?
C'est toute notre enfance et nos années ados qui me reviennent en mémoire, soudain !!!Mufab : Je peux donner mon avis sur la rédaction scolaire (où franchement, la liberté, heu...) sans que tu montes sur tes grands chevaux en convoquant ta scolarité et mai 68, non ?
Et, perso, je n'ai jamais affirmé que les quelques pauvres textes (si l'on peut appeler ça comme ça) que je fais rédiger tant bien que mal était le summum ou un modèle à suivre. Justement non, ça rame pour beaucoup... Il n'empêche que j'ai quand même des opinions sur le rôle de la rédaction en élem', et qu'il y a certaines modalités que j'aimerais éviter, parce que je trouve qu'elles n'apportent pas grand-chose. Voilà tout.
Et je reconnais que je me trompe peut-être : je n'ai pas trouvé encore la baguette magique qui leur fera écrire seul un texte construit, riche, organisé. Si ce sont les inducteurs de Clarinette, tant mieux.
(Et purée, quand je vois tout ce qu'elle fait produire à ses élèves en une année, je me sens toute petite, petite...).
Mais je vous laisse donc définitivement avec votre belle assurance pédogogique, et vos réussites multidisciplinaires (vos élèves ont bien de la chance. Moi je ne fais que ce que je peux, et, ma foi, je peux peu) -car vous au moins savez ce qui est bon, et pourquoi (l'égalité des chances ? Ça manque ici comme argument... Les petits pauvres, ils ont le droit à la liberté d'écrire ce qu'ils veulent comme les autres ? de s'inventer des WE de Pâques au bord de la mer, à défaut de les vivre comme Charles-Edouard... des cheminées en marbre et des fauteuils en cuir pleine fleur, sur l'un desquels papa, plongé dans la Recherche, écoute distraitement maman lui citer un passage de Dolto...) - que, malheureusement, je n'ai pas, et n'aurai sans doute jamais.
Bonne continuation, j'ai autre chose à faire aussi.Eryximaque : Pourquoi réagir ainsi Mufab?
Personnellement (bah oui à mon stade, je ne vais pas m'autoriser à généraliser), j'ai souvent beaucoup plus appris de la part de ceux qui n'avaient pas cette "belle assurance pédagogique" mais qui au contraire se livraient vraiment sur leurs difficultés et faisaient partager ce à quoi leur "réflexion" les avait conduits. Et ceux-là sont suffisamment rares pour être d'un précieux avis.Mufab : Non, non, Eryxi ("diminitif allongé" d'Eric ?), vaut mieux se fier aux pointures qu'à ceux qui rament (à tous points de vue, en plus. Chez moi, cela dépasse largement la rédaction).
Chacun sait ici que je fais lire de la daube (et en grande quantité, tu imagines l'indigestion), que je sur-dirige les écrits en leur donnant un maximum de billes, que ce n'est pas assez diversifié, qu'en grammaire je parle un maximum de déterminants et de GN (d'ailleurs, je n'ai toujours pas compris en quoi c'était pas bien), mais pas de passé simple en Ce2, que je ne fais pas assez de géographie, que dans ma classe c'est le bordel, qu'en math' je n'ai toujours pas réussi à leur donner à tous la technique opératoire de la multiplication à 2 chiffres (mais c'est normal, je fonctionne de façon non spiralaire)...
Je ne vois pas trop ce que je peux apporter ici.
En résumé : les manuels SLECC en maths français, Dumas et textes libres en rédaction, extraits classiques avec questions en lecture, en géo... je ne sais plus la référence, et aucune opinion personnelle à avoir - Dieu m'en garde-, (ou alors je suis contre l'égalité des chances, et ne travaille que pour les fils d'intellos qui trouveront chez eux de quoi pallier à mes manques d'ambition culturelle)..dc: Pour la postérité, avant que ça ne change encore une fois.
Je signale à tout hasard que je disais justement le contraire dans mon message et que personne n'allait vérifier si Christian et Catherine, Joao et Maria-Teresa (c'étaient les Kevin, Sue-Ellen, Karim et Fatihah de l'époque) avaient justement les fauteuils de cuir et les cheminées de marbre dont ils se vantaient dans leurs rédactions !
Mais nous connaissons maintenant bien Mufab et, de temps en temps, même si nous avons encore l'espoir de lui faire comprendre quelque chose aux pratiques de classe qui ne sont pas les siennes, nous nous prenons les pieds dans le tapis et la vexons sans l'avoir voulu.
J'ai deux trois rédacs et "textes libres" de mes élèves en stock... Je peux vous en scanner une ou deux de chaque niveau, si vous voulez ? En revanche, je ne calcule pas les capacités scolaires des enfants selon la fiche d'imposition ou de non-imposition de leurs parents, je ne pourrai donc vous dire si, chez moi, les petits pauvres se détectent forcément à la pauvreté de leur vocabulaire ou de leur syntaxe...Mufab : Où ai-je dit que je faisais ça ?
Je m'évertue à dire souvent que justement, moins je connais les parents de mes élèves, mieux je me porte. Et même que je n'en ai rien à faire...
Et que du coup j'aspire à leur donner à tous les mêmes billes pour rédiger, que ces rédactions sont résolument tournées vers l'extérieur, strictement scolaires (un texte de référence, une image de fiction et une structure, comme pour le portrait, une technique, pour la rédaction de phrases-réponses...) sans justement les obliger à puiser pour écrire dans des expériences personnelles et familiales, que je ne veux pas voir entrer dans ma classe.dc : En voilà une, questionnaire "Dumas", niveau CE2, M., 8 ans et demi, et puisque ça paraît important, père agriculteur, illettré, mère vendeuse, niveau CAP...
et une autre, J., 9 ans, père ouvrier charpentier, mère ambulancière.DC :
coquelicot a écrit: DC, pour les exemples de rédac sur la vache et son veau, tu leur as donné un canevas avec questions, c'est bien ça ? Est-ce qu'ils ont fait un brouillon avant ?
Oui, ils ont les feuilles suivantes dans leur porte-vue --> Sujets de rédaction avec canevas (Dumas, DC). Ils ont fait un brouillon où, contrôle oblige, je n'avais fait qu'entourer les fautes d'orthographe.
D'habitude, je leur indique aussi dans la marge "mal placé", "imprécis", "répétition" et ils doivent améliorer en recopiant.
Dès que j'ai fini ma progression de la 5° partie de l'année scolaire, je vous la mettrai aussi ici en pièce jointe.
Merci à Sowandi pour ses textes, je télécharge et j'utiliserai !Mufab a écrit:
doublecasquette a écrit: En revanche, je ne calcule pas les capacités scolaires des enfants selon la fiche d'imposition ou de non-imposition de leurs parents, je ne pourrai donc vous dire si, chez moi, les petits pauvres se détectent forcément à la pauvreté de leur vocabulaire ou de leur syntaxe...
Où ai-je dit que je faisais ça ?
Je m'évertue à dire souvent que justement, moins je connais les parents de mes élèves, mieux je me porte. Et même que je n'en ai rien à faire...
Et que du coup j'aspire à leur donner à tous les mêmes billes pour rédiger, que ces rédactions sont résolument tournées vers l'extérieur, strictement scolaires (un texte de référence, une image de fiction et une structure, comme pour le portrait, une technique, pour la rédaction de phrases-réponses...) sans justement les obliger à puiser pour écrire dans des expériences personnelles et familiales, que je ne veux pas voir entrer dans ma classe.
Le gros problème, c'est que tu dis tout et son contraire. Tout à l'heure, c'étaient les élèves en difficultés familiales qui ne pourraient parler de fauteuils de cuir et de cheminée de marbre et maintenant, des élèves dont tu ne connais pas l'origine sociale.
Sans compter les multiples messages où, lorsqu'on cherche à faire connaître des méthodes qui ont marché dans notre classe, nous sommes taxés de nous vanter et ceux où tu te plains d'être injustement ignorée ou contrée.
Je continue pour les autres, tu lis, tu regardes, tu ignores ou tu te moques, peu me chaut !
Série de trois images séquentielles. J'arrête mes "intrusions caractérisées" dans l'univers familial et psychologique de mes élèves puisque maintenant, ça n'est plus d'actualité. Pourtant, pour ces trois-là...
Bajazet, CE1, 7 ans 9 mois.
Mathusalem, CE1, 7 ans 7 mois
Nicodème, CE1, 7 ans 8 mois
Alors, oui, c'est très nunuche et beaucoup moins ambitieux que toutes tes grandes théories. L'avantage, c'est qu'ils écrivent tous un à deux textes de ce type par semaine. Ce qui fait que le jour où ils se retrouvent devant un travail du genre de ceux proposés par Clarinette, ils ne sont ni perdus, ni affolés, ni quoi que ce soit, et que l'écrit organisé, pas toujours très riche, ni très passionnant, ne leur pose pas de problèmes majeurs.Avril69 a écrit:Merci DC, les exemples visuels sont toujours très parlants !
De rien, voilà donc les petits derniers, trois "textes libres" rédigés par les élèves, corrigés uniquement au point de vue orthographique (mais fort peu, désolée mes élèves peuvent aussi être bons en orthographe quand l'enjeu leur semble important).
Sujet : "Écrivez une lettre de remerciements à la dame qui nous a envoyé un documentaire sur les Alpes et des chocolats de Pâques".
D'abord, deux CP, puis une CE1.
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33 commentaires -
Par Spinoza1670 le 16 Décembre 2013 à 18:33
Jacques Risso, blogueur et directeur de l'école de Rustrel, a été suspendu depuis 4 mois, de manière arbitraire apparemment.
À 3 jours de la commission qui décidera le 19 décembre de sa suspension ou de sa réintégration, pour soutenir Jacques, si ce n'est déjà fait, allez vite vite signer la pétition sur le site de son comité de soutien : clic
Pour en savoir plus, lisez l'article de Charivari : clic.
1 commentaire -
Par Spinoza1670 le 14 Mars 2013 à 19:25
David, Haisse, Bouret, Notre premier livre de vocabulaire, Cours élémentaire, Fernand Nathan, 1951.
Des exemples de sujets de rédaction à chaque chapitre en lien avec les thèmes des leçons d'élocution et de vocabulaire.
Cliquez sur l'image pour consulter le manuel :
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Par Spinoza1670 le 5 Mars 2013 à 10:28
Dernier manuel présenté
sur le blog "Manuels anciens".
TABLE DES THÈMESTABLE DES THÈMES1 Premiers jours de la rentrée 22 Des heures agréables 83 Des moments difficiles 144 Aimez-vous l'automne ? 205 Qui cherche trouve 266 De la cave au grenier 327 Qu'y a-t-il au menu ? 388 Les bêtes telles qu'elles sont 449 Des yeux pour voir 5010 Vers des horizons nouveaux 5611 Faire face 6212 Quand les flocons tombent 6813 Champions et profanes 7414 De rue en rue 8015 L'homme en blanc à l'œuvre 8616 Comment ils font l'article 9217 A chacun son labeur 9818 A la recherche de la beauté 10419 Les titans 11220 Mieux qu'avec des bottes de sept lieues 11821 Aux souffles tièdes du printemps 12422 A l'heure du départ 13023 Pitié pour les oiseaux 13624 Quand on est maître à bord 14225 Hier, aujourd'hui, demain 14826 Sports et performances 15427 La mer 16028 Pleins feux 16629 En montagne 17230 Voici les vacances 178Vocabulaire méthodique1 Employons un langage précis et correct 42 Des mots qu'on risque de confondre 103 Les contraires 164 Les synonymes 225 La formation des mots nouveaux 286 Les dérivés 347 La formation des mots nouveaux 408 Les familles de mots 469 Suffixes diminutifs et péjoratifs 5210 Comment indiquer la nationalité ou l'origine 5811 Surveillons notre langage 6412 Suffixes servant à marquer l'action ou le résultat de l'action 7013 Comment nommer la personne qui fait l'action 7614 Mots raccourcis, abrégés, mélangés 8215 Les adverbes en -ment 8816 La direction de l'action 9417 Comment naissent les adjectifs 10018 Qualités et défauts 10619 Les noms collectifs 11420 De plus en plus loin 12021 Les préfixes prin-, pro-, pré- 12622 Comment indiquer le nombre à l'aide des préfixes 13223 Les préfixes in-, mal-, dé- 13824 Les préfixes anti-, contre-, retro, re 14425 L'âge des mots 15026 Une véritable invasion 15627 Le français, langue vivante 16228 Les racines thermo et calor 16829 Les préfixes sur- et inter- 17430 Les familles de mots 180Table des textes1 Une singulière défense (Maxime Gorki, Enfance)2 A cœur joie avec les avirons (Alphonse Daudet, Contes du Lundi)3 Des cœurs vaillants (C. Paysan, Les Feux de la Chandeleur)4 Les pies prises à la glu (L. Pergaud, De Goupil à Margot)5 Comment on apprend à chercher (P. Mac Orlan, Malice)6 Maison à louer (G. Duhamel, Le Désert de Bièvres)7 La main de bois (P. et V. Margueritte, Ploum)8 Le Villageois et le Serpent (La Fontaine, Fables, VI, 13)9 Le coup d’œil de Zébulan, le corbeau (J.-K. Jerome, Eloge de ma paresse)10 Un exploit involontaire (A. Daudet, Lettres de mon moulin)11 Grangibus ne perd pas le nord (L. Pergaud, Les Rustiques)12 Il neige ! (G. Renard, Croquis champêtres)13 Mr Pickwick aurait dû refuser (C. Dickens, Les Mésaventures de Mr Pickwick)14 Le panorama de Fourvière (A. Chagny, Lyon et son paysage)15 Consultation par téléphone (P. Véry, Un grand patron)16 Le Monsieur et le Quincaillier (A. Allais, Les Templiers)17 Sur le chantier du barrage (P. Saint-Gil, La Meilleure Part)19 Les deux rats, le renard et l’œuf (La Fontaine, Fables, Livre IX)20 Courrier aérien (A. de Saint-Exupéry, Courrier Sud)21 Une adolescente – Un adolescent (J. Cabanis, Les Cartes du temps)22 Je m’accroche au train (A. Chamson, Le Chiffre de nos Jours)23 Si vous aviez été à la place de l’âne (Diderot, Mélanges)24 Par 4050 mètres de fond en bathyscaphe (Capitaine de corvette Houot, Le Figaro)25 Clarisse rénove (J.-L. Curtis, La Parade)26 Le tandem des Poucide (H. Troyat, La Fosse commune)27 Quand les filles prennent la mer (M. Oulié, Quand j’étais matelot)28 L’arrosoir et la pluie (Franc-Nohain, Fables)29 Après l’échec (Lambert et Kogan, Record à l’Himalaya)30 Hors de France en 2 CV (Baudot et Séguéla, La Terre en rond)
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Par Spinoza1670 le 4 Mars 2013 à 13:16Dernier manuel ancien présenté sur le blog Manuels anciens.
PRÉSENTATIONLe présent ouvrage a été établi pour les élèves du Cours moyen des écoles primaires. Il convient en particulier aux classes où l'on prépare les élèves à entrer en sixième dans les lycées, collèges et cours complémentaires. Mais le contenu de beaucoup de leçons est assez riche pour qu'on puisse envisager l'emploi de notre livre dans certaines classes de fin d'études dont le niveau est un peu faible.Le « Vocabulaire vivant » comporte soixante leçons groupées deux par deux en trente thèmes assez souvent antithétiques (Grandeur, petitesse. Le jour, la nuit...). L'ensemble est assez important pour suffire au travail d'un même groupe d'élèves pendant deux années consécutives. L'ordre suivi, s'il a été minutieusement étudié, ne présente rien d'absolu et chacun des trente chapitres peut être utilisé par le maître au moment le plus favorable, selon le plan général de travail qu'il a adopté pour sa classe.Chaque leçon débute par un texte, un texte vivant, ne comportant pas ou presque pas de difficultés. Il permet d'introduire le thème de la leçon de façon presque concrète, à l'occasion d'une brève leçon de lecture : on ne lit jamais assez, surtout à notre époque où triomphent partout, et non seulement à l'école, les méthodes audio-visuelles.La leçon proprement dite de vocabulaire est en même temps une leçon d'élocution. Au cours moyen, en effet, langue parlée et langue écrite doivent être enseignées d'un même élan.Nous n'avons pas voulu avoir recours aux traditionnelles listes de mots, parce que chaque mot n'a son sens exact et précis que lorsqu'il est associé à d'autres dans un contexte. La division en paragraphes permet au maître de réduire la dimension de chaque leçon selon le niveau de sa classe. Elle lui donne aussi la possibilité de faire travailler en commun, en utilisant le même manuel, deux divisions de force différente (par exemple les deux années d'un cours moyen).Un examen superficiel de notre travail pourrait laisser croire qu'il s'agit là, pour les élèves comme pour le maître, d'une nourriture « toute mâchée ». Il n'en est rien. Chaque leçon suppose, de la part de celui-ci, un sérieux travail de préparation et d'adaptation; elle demande à ceux-là un effort personnel de recherche et de retour sur soi-même sans lequel l'enseignement du vocabulaire ne serait que pur verbalisme et plat didactisme.Des exercices nombreux et variés font suite à la leçon. Tous ne sont pas des exercices de contrôle; certains sont des exercices de recherche, destinés à permettre des acquisitions nouvelles, et gagneront à être faits oralement et collectivement, sous la direction du maître.A la fin de chaque leçon, nous proposons de petits travaux de rédaction gradués en difficulté ! Les plus simples ont généralement comme point de départ une phrase d'auteur ou même d'élève. Il ne s'agit pas, comme on l'a fait trop longtemps, de la proposer comme modèle, et d'en demander une factice et laborieuse imitation. Bien au contraire, nous cherchons à communiquer à l'élève une sorte d'impulsion, d'élan créateur. Nous lui disons en quelque sorte : « Voici ce qu'un autre a écrit. A ton tour, dis-nous, à ta façon, et de ton mieux, ce que tu as vu ou ce que tu as ressenti. »Les auteurs.
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Par Spinoza1670 le 18 Janvier 2013 à 11:45
Clarinette répond à la question Comment travaillez-vous la rédaction au primaire ? (Forum Neoprofs)
Je commence l'année scolaire par un petit récit de vacances, associé à une grille personnelle, où sont répertoriées les erreurs les plus fréquentes, avec des lignes vierges pour en rajouter si nécessaire.
La première fois, je leur demande de raconter leur meilleur souvenir de vacances et j'aide chaque élève à remplir sa grille individuellement.
Pour le deuxième texte, le sujet est : "le pire souvenir", cette fois, et ils doivent regarder leur grille avant et après rédaction, pour essayer de ne pas reproduire leurs erreurs favorites !
Cette fiche leur servira toute l'année en expression écrite et en dictée.
Ensuite, ma programmation est découpée en séquences de deux à trois semaines (une à deux séances par semaine) :
1ère séance : observation, repérage de critères distinctifs sur la notion ou technique abordée
2ème séance : exercices d'expression semi-guidée
3ème séance : essai, avec barême de notation critérié
4ème séance : évaluation, sur le même barême.
Je commence par des choses simples, en liaison avec le programme de grammaire/conjugaison, comme les textes prescriptifs ou le dialogue.
J'attaque ensuite sur des thèmes plus compliqués : suite et fin d'une histoire, changement de narrateur, changement de style de narration, etc...
Je termine par la description, le résumé et le conte.
De temps en temps, j'insère des exercices visant à élargir leur vocabulaire (les synonymes d'avoir, faire, mettre, dire...), ou en renforcement de points de grammaire ou de conjugaison, et également des jeux poétiques.
Voilà, en bref, la façon dont je travaille la rédaction au CM2.
PS : un livre "pour écrire" que j'affectionne particulièrement : les Mystères de Harris Burdick.
En ce qui concerne l'expression écrite, il me semble bénéfique de varier les plaisirs : textes en lien avec les lectures de la classe, avec les activités et sorties... mais aussi ce que l'on appelle des "lanceurs d'écriture".
Ces petits temps d'expression semi-dirigée sont très appréciés par les élèves, et s'ils ne sont pas nécessairement facteurs de "progrès techniques", ils suscitent l'envie d'écrire, qui est quand même un préalable indispensable.
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