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Enseigner la grammaire : pour un enseignement progressif et rigoureux (Véronique Marchais, Neoprofs)
Egomet : C'est en grammaire que ça sent vraiment mauvais.
L'enseignement progressif et rigoureux de la grammaire, c'est très dur de le faire dans son coin. C'est une matière très conceptuelle. On a besoin de s'appuyer sur les acquis des élèves pour avancer. Si ces acquis sont trop faibles ou pire trop disparates, il devient très difficile d'être cohérent. On risque toujours de perdre une partie de la classe.miss sophie : Pour la progression grammaticale, ça va être plus compliqué que pour la lecture. Mais en même temps, elle est tellement allégée que s'ajuster au dernier moment doit être faisable aussi. Je vous rappelle que désormais nous ne devons pas enseigner aux 6es les notions de COD, COI, attribut... : tout cela, ce sont des compléments du verbe épicétou.
Provence : Je pense qu'il faudra agir en son âme et conscience :
- continuer de faire lire de vraies œuvres.
- poursuivre l'enseignement progressif et rigoureux de la grammaire.
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Enseigner la grammaire : contre le critère unique des suppressions/déplacements (Véronique Marchais)
À quoi ressemble mon cours ?
Hm. D'abord, je vais dire à quoi il ne ressemble pas. Je me bats contre l'utilisation des critères de distribution comme seul critère de reconnaissance des fonctions à l'école. C'est totalement inopérant.
Essaie un peu de discriminer CC et COD dans deux phrases comme : Il mange des frites et Il mange rapidement.
Dans les deux cas, la suppression donne un résultat parfaitement acceptable (et voilà pour tordre le cou au complément essentiel soi-disant pas supprimable).Et dans les deux cas, le déplacement donne des choses complètement saugrenues, dignes de Maître Yoda :
* Des frites il mange.
* Rapidement il mange.
Et pourtant, c'est ça qu'on nous donne comme modèle indépassable depuis le CE2. Et ainsi, on évite d'expliquer clairement les concepts.
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