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Ce n’est pas simple d’écrire un paragraphe pour plusieurs enfants… encore moins lorsque les contraintes sont grandes. Cependant, on peut améliorer les choses rapidement en leur permettant de se questionner un peu.
Voici un premier brouillon d’un paragraphe de mon fils-4 :
Un jour, en revenant de l’école, j’ai vu un enfant prêt à traverser la rue. Tout à coup une voiture arrive à grande vitesse. J’essaie de crier pour l’avertir mais il ne m’entend pas. Alors je décide de courir et de pousser l’enfant sur le trottoir. Puis, il me dit « merci beaucoup » et je le raccompagne chez lui.
À partir de ce genre de premier jet, j’amène l’enfant à se questionner pour améliorer son paragraphe.
Lire l'article sur le blog Apprendre autrement !
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Proposition : remplacer les notions de sujet et prédicat par une distinction sujet, COD, COI, attribut d’une part, et une distinction phrase minimale, phrase enrichie d’autre part.
La notion de prédicat est une notion ambiguë, au croisement de différents domaines de la linguistique.
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Cette année j’ai découvert au début de l’été un manuel qui m’a beaucoup inspirée. Il s’agit du manuel Rédigeons de Palmero et Félix aux éditions classiques Hachette. Bien entendu, il s’agit d’un vieux manuel que l’on peut retrouver d’occasion. Mais l’achat n’en est pas nécessaire ! Il existe pour plusieurs niveaux et on les retrouve sur le site Manuels anciens.
J’ai mis un certain temps à le mettre en œuvre car ce travail coordonne plusieurs aspects d’un thème. Il s’agit d’une approche très vivante de la rédaction et cela me plaît beaucoup. Nous nous y sommes mises qu’en octobre. Et nous allons l’utiliser de manière à faire un thème-enquête par mois (environ).
Les idées d’aménagement des cahiers m’avaient bien accrochée. Je percevais toute la richesse qu’offrait une telle approche avant d’écrire une rédaction.
Lire la suite sur le blog Grandir près du châtaignier.
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A voir aussi :
Brune a aussi écrit : Rédaction au CE1 et CE2 : comment faire ?
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Quand on est petit, rédiger une courte histoire présente plusieurs défis :
l’orthographe des mots,
le choix d’un vocabulaire précis,
la structure des phrases,
la cohérence d’une petite histoire.
Cela paraît beaucoup pour un enfant de sept ans. Pourtant, en procédant de manière modeste et avec méthode, les progrès peuvent être assez impressionnants.
J’aime l’idée de partir du plus simple pour aller au plus complexe. Je trouve que cette maxime en enseignement nous assure de ne pas rater une marche. Elle peut s’appliquer dans tous les domaines : rien ne presse quand on apprend !
J’ai constaté à de nombreuses reprises que des débuts modestes, progressifs et réguliers assuraient toujours une base solide. Pour un petit qui n’aime pas écrire, procéder petit à petit est rassurant. On ne lui demande pas d’emblée d’écrire un paragraphe. On peut commencer par une seule phrase.
Pour les enfants qui aiment écrire des petits livres par eux-mêmes, il est également nécessaire d’opérer en parallèle le même type de travail modeste.
Lire la suite sur le blog Grandir près du châtaignier.
Voir aussi ses articles Le carnaval en rédaction et Cahier d'enquêtes et de rédaction.
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André Davesne, l'auteur de la très célèbre série de livres uniques de français Mamadou et Bineta pour les écoles d'Afrique noire, est le co-auteur de ce manuel.
On peut le consulter sur le blog Manuels anciens. Mais on ne pourra l'apprécier pleinement que lorsque j'aurai mis à ses côtés, dès que je pourrai, le livre de lecture courante dont la progression est parallèle.
Ce manuel travaille tous les domaines du français de manière double : autour de grand thèmes pour le vocabulaire, tout en respectant une progression cohérente en grammaire, orthographe, élocution et rédaction.
Ci-dessous, voici la préface du livre qui explique clairement quelques-uns des soubassements pédagogiques et intellectuels de la conception et de l'utilisation du manuel.
Télécharger « Davesne_grammaire préface.docx »
Télécharger « Davesne_grammaire préface.pdf »
André Davesne a aussi réalisé :
Mamadou et Bineta apprennent à parler, Cours de langage CP-CE
Davesne, Meymi, Jeux de lecture 2nd livret (Nous avons cinq ans)
Syllabaire Mamadou et Bineta apprennent à lire n & b (Afrique francophone)
Syllabaire Mamadou et Bineta apprennent à lire couleurs (Afrique francophone)
Mamadou et Bineta, Les premières lectures (CP2, 1934, 2e éd. 1951)
Mamadou et Bineta lisent et écrivent couramment CE
Mamadou et Bineta sont devenus grands, livre de français Cours Moyen et Cours Supérieur
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Vous trouverez ces commentaires pertinents, percutants et performants sur le blog "Bienvenue chez les p'tits" :
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source : Najat Vallaud-Belkacem veut « des dictées quotidiennes à l’école » (Le Monde, 18.09.2015)
Au moment où Mme la Ministre réussit un bon coup de com' en déclarant "obligatoire" une dictée quotidienne à l'école primaire, il convient de rappeler l'intérêt de cet exercice en faisant un peu de ménage dans les critiques qui lui sont faites.
1 - La dictée est un exercice artificiel.
2 - La dictée n'apprend rien, c'est un exercice d'évaluation.
3 - La dictée est un exercice purement formel.
4 - La dictée met les élèves en échec.
Lire cet article sur le blog de Pierre Jacolino.
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Les projets de programmes tels qu'ils ont été formulés souffrent de nombreux défauts essentiels : à savoir une hiérarchisation insuffisante des activités, un mauvais timing des apprentissages et une augmentation des contraintes dans le choix des méthodes. Ces problèmes sont présents dans les trois cycles et dans les quatre domaines d'apprentissages que sont l'oral, l'écrit, la lecture et l'étude de la langue.
Lire la suite sur le blog de Pierre Jacolino.
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Enseigner la grammaire : pour un enseignement progressif et rigoureux (Véronique Marchais, Neoprofs)
Egomet : C'est en grammaire que ça sent vraiment mauvais.
L'enseignement progressif et rigoureux de la grammaire, c'est très dur de le faire dans son coin. C'est une matière très conceptuelle. On a besoin de s'appuyer sur les acquis des élèves pour avancer. Si ces acquis sont trop faibles ou pire trop disparates, il devient très difficile d'être cohérent. On risque toujours de perdre une partie de la classe.miss sophie : Pour la progression grammaticale, ça va être plus compliqué que pour la lecture. Mais en même temps, elle est tellement allégée que s'ajuster au dernier moment doit être faisable aussi. Je vous rappelle que désormais nous ne devons pas enseigner aux 6es les notions de COD, COI, attribut... : tout cela, ce sont des compléments du verbe épicétou.
Provence : Je pense qu'il faudra agir en son âme et conscience :
- continuer de faire lire de vraies œuvres.
- poursuivre l'enseignement progressif et rigoureux de la grammaire.
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Enseigner la grammaire : contre le critère unique des suppressions/déplacements (Véronique Marchais)
À quoi ressemble mon cours ?
Hm. D'abord, je vais dire à quoi il ne ressemble pas. Je me bats contre l'utilisation des critères de distribution comme seul critère de reconnaissance des fonctions à l'école. C'est totalement inopérant.
Essaie un peu de discriminer CC et COD dans deux phrases comme : Il mange des frites et Il mange rapidement.
Dans les deux cas, la suppression donne un résultat parfaitement acceptable (et voilà pour tordre le cou au complément essentiel soi-disant pas supprimable).Et dans les deux cas, le déplacement donne des choses complètement saugrenues, dignes de Maître Yoda :
* Des frites il mange.
* Rapidement il mange.
Et pourtant, c'est ça qu'on nous donne comme modèle indépassable depuis le CE2. Et ainsi, on évite d'expliquer clairement les concepts.
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