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sur le blog "Manuels anciens".
TABLE DES THÈMESTABLE DES THÈMES1 Premiers jours de la rentrée 22 Des heures agréables 83 Des moments difficiles 144 Aimez-vous l'automne ? 205 Qui cherche trouve 266 De la cave au grenier 327 Qu'y a-t-il au menu ? 388 Les bêtes telles qu'elles sont 449 Des yeux pour voir 5010 Vers des horizons nouveaux 5611 Faire face 6212 Quand les flocons tombent 6813 Champions et profanes 7414 De rue en rue 8015 L'homme en blanc à l'œuvre 8616 Comment ils font l'article 9217 A chacun son labeur 9818 A la recherche de la beauté 10419 Les titans 11220 Mieux qu'avec des bottes de sept lieues 11821 Aux souffles tièdes du printemps 12422 A l'heure du départ 13023 Pitié pour les oiseaux 13624 Quand on est maître à bord 14225 Hier, aujourd'hui, demain 14826 Sports et performances 15427 La mer 16028 Pleins feux 16629 En montagne 17230 Voici les vacances 178Vocabulaire méthodique1 Employons un langage précis et correct 42 Des mots qu'on risque de confondre 103 Les contraires 164 Les synonymes 225 La formation des mots nouveaux 286 Les dérivés 347 La formation des mots nouveaux 408 Les familles de mots 469 Suffixes diminutifs et péjoratifs 5210 Comment indiquer la nationalité ou l'origine 5811 Surveillons notre langage 6412 Suffixes servant à marquer l'action ou le résultat de l'action 7013 Comment nommer la personne qui fait l'action 7614 Mots raccourcis, abrégés, mélangés 8215 Les adverbes en -ment 8816 La direction de l'action 9417 Comment naissent les adjectifs 10018 Qualités et défauts 10619 Les noms collectifs 11420 De plus en plus loin 12021 Les préfixes prin-, pro-, pré- 12622 Comment indiquer le nombre à l'aide des préfixes 13223 Les préfixes in-, mal-, dé- 13824 Les préfixes anti-, contre-, retro, re 14425 L'âge des mots 15026 Une véritable invasion 15627 Le français, langue vivante 16228 Les racines thermo et calor 16829 Les préfixes sur- et inter- 17430 Les familles de mots 180Table des textes1 Une singulière défense (Maxime Gorki, Enfance)2 A cœur joie avec les avirons (Alphonse Daudet, Contes du Lundi)3 Des cœurs vaillants (C. Paysan, Les Feux de la Chandeleur)4 Les pies prises à la glu (L. Pergaud, De Goupil à Margot)5 Comment on apprend à chercher (P. Mac Orlan, Malice)6 Maison à louer (G. Duhamel, Le Désert de Bièvres)7 La main de bois (P. et V. Margueritte, Ploum)8 Le Villageois et le Serpent (La Fontaine, Fables, VI, 13)9 Le coup d’œil de Zébulan, le corbeau (J.-K. Jerome, Eloge de ma paresse)10 Un exploit involontaire (A. Daudet, Lettres de mon moulin)11 Grangibus ne perd pas le nord (L. Pergaud, Les Rustiques)12 Il neige ! (G. Renard, Croquis champêtres)13 Mr Pickwick aurait dû refuser (C. Dickens, Les Mésaventures de Mr Pickwick)14 Le panorama de Fourvière (A. Chagny, Lyon et son paysage)15 Consultation par téléphone (P. Véry, Un grand patron)16 Le Monsieur et le Quincaillier (A. Allais, Les Templiers)17 Sur le chantier du barrage (P. Saint-Gil, La Meilleure Part)19 Les deux rats, le renard et l’œuf (La Fontaine, Fables, Livre IX)20 Courrier aérien (A. de Saint-Exupéry, Courrier Sud)21 Une adolescente – Un adolescent (J. Cabanis, Les Cartes du temps)22 Je m’accroche au train (A. Chamson, Le Chiffre de nos Jours)23 Si vous aviez été à la place de l’âne (Diderot, Mélanges)24 Par 4050 mètres de fond en bathyscaphe (Capitaine de corvette Houot, Le Figaro)25 Clarisse rénove (J.-L. Curtis, La Parade)26 Le tandem des Poucide (H. Troyat, La Fosse commune)27 Quand les filles prennent la mer (M. Oulié, Quand j’étais matelot)28 L’arrosoir et la pluie (Franc-Nohain, Fables)29 Après l’échec (Lambert et Kogan, Record à l’Himalaya)30 Hors de France en 2 CV (Baudot et Séguéla, La Terre en rond)
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Dernier manuel ancien présenté sur le blog Manuels anciens.
PRÉSENTATIONLe présent ouvrage a été établi pour les élèves du Cours moyen des écoles primaires. Il convient en particulier aux classes où l'on prépare les élèves à entrer en sixième dans les lycées, collèges et cours complémentaires. Mais le contenu de beaucoup de leçons est assez riche pour qu'on puisse envisager l'emploi de notre livre dans certaines classes de fin d'études dont le niveau est un peu faible.Le « Vocabulaire vivant » comporte soixante leçons groupées deux par deux en trente thèmes assez souvent antithétiques (Grandeur, petitesse. Le jour, la nuit...). L'ensemble est assez important pour suffire au travail d'un même groupe d'élèves pendant deux années consécutives. L'ordre suivi, s'il a été minutieusement étudié, ne présente rien d'absolu et chacun des trente chapitres peut être utilisé par le maître au moment le plus favorable, selon le plan général de travail qu'il a adopté pour sa classe.Chaque leçon débute par un texte, un texte vivant, ne comportant pas ou presque pas de difficultés. Il permet d'introduire le thème de la leçon de façon presque concrète, à l'occasion d'une brève leçon de lecture : on ne lit jamais assez, surtout à notre époque où triomphent partout, et non seulement à l'école, les méthodes audio-visuelles.La leçon proprement dite de vocabulaire est en même temps une leçon d'élocution. Au cours moyen, en effet, langue parlée et langue écrite doivent être enseignées d'un même élan.Nous n'avons pas voulu avoir recours aux traditionnelles listes de mots, parce que chaque mot n'a son sens exact et précis que lorsqu'il est associé à d'autres dans un contexte. La division en paragraphes permet au maître de réduire la dimension de chaque leçon selon le niveau de sa classe. Elle lui donne aussi la possibilité de faire travailler en commun, en utilisant le même manuel, deux divisions de force différente (par exemple les deux années d'un cours moyen).Un examen superficiel de notre travail pourrait laisser croire qu'il s'agit là, pour les élèves comme pour le maître, d'une nourriture « toute mâchée ». Il n'en est rien. Chaque leçon suppose, de la part de celui-ci, un sérieux travail de préparation et d'adaptation; elle demande à ceux-là un effort personnel de recherche et de retour sur soi-même sans lequel l'enseignement du vocabulaire ne serait que pur verbalisme et plat didactisme.Des exercices nombreux et variés font suite à la leçon. Tous ne sont pas des exercices de contrôle; certains sont des exercices de recherche, destinés à permettre des acquisitions nouvelles, et gagneront à être faits oralement et collectivement, sous la direction du maître.A la fin de chaque leçon, nous proposons de petits travaux de rédaction gradués en difficulté ! Les plus simples ont généralement comme point de départ une phrase d'auteur ou même d'élève. Il ne s'agit pas, comme on l'a fait trop longtemps, de la proposer comme modèle, et d'en demander une factice et laborieuse imitation. Bien au contraire, nous cherchons à communiquer à l'élève une sorte d'impulsion, d'élan créateur. Nous lui disons en quelque sorte : « Voici ce qu'un autre a écrit. A ton tour, dis-nous, à ta façon, et de ton mieux, ce que tu as vu ou ce que tu as ressenti. »Les auteurs.
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Cette série d'images est destinée à travailler la rédaction en parallèle avec la double page du manuel "Ecrire et lire au CP" sur les sons "ei" et "ai".
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Contributeur : Clinostale
Document présenté pour la première fois dans le sujet Comment travaillez-vous la rédaction à l'école primaire (forum Neoprofs) qui a d'ailleurs donné naissance à ce blog.
Sur le blog jumeau Littérature au primaire est présentée une séquence de Clinostale complémentaire à celle-ci puisqu'elle porte sur l'étude du roman d'aventures (Verne, Stevenson, London, etc.) toujours pour des CM :
--> Séquence sur le roman d'aventures <--
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Voici le tapuscrit du deuxième chapitre (semaines 5 à 8) de Mamadou et Bineta apprennent à parler français.
Télécharger « mamadou et bineta 2 le corps humain.doc »
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Comment des enfants ne sachant pas aligner trois mots à l'oral pourraient le faire à l'écrit sachant qu'à la difficulté de l'expression orale s'ajoutent l'orthographe, la grammaire et la ponctuation ?
Bref, ce n'est pas pour rien que le blog ne s'intitule pas seulement Rédaction au primaire mais Élocution, vocabulaire, rédaction au primaire.
Voici le tapuscrit du premier chapitre (quatre premières semaines) de Mamadou et Bineta apprennent à parler français.
Télécharger « Mamadou et Bineta apprennent à parler 1 l'école.doc »
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Deux histoires séquentielles qui vont avec le début du second livret de la méthode Écrire et lire au CP :
Les images en grand:
Les images en grand:
Bon, je vous montre quelques travaux d'aujourd'hui, avec des cp :
Ma CPette la plus lambine:
Mimi:
Un des CE1 les plus en retard:
Un autre qui d'habitude fait mieux, mais il est parfois trop perfectionniste:
l’inénarrable miss Tembe qui a recopié n'importe comment parce que sinon elle serait restée à la récréation ^^
Sinon il y en a aussi plusieurs (en ce1) qui m'ont inventé que la sirène s'appelait Violetta comme dans je ne sais quel dessin animé... Vous connaissez? Il y en a un aussi qui m'a expliqué qu'en fait c'était lui qui se noyait et sa maman qui le sauvait (c'est très rigolo d'ailleurs, c'est un petit africain qui s'est représenté avec une peau rose bonbon sauvé par une maman blonde comme les blés )doctor who : [mode"prof de collège"=on]
Il faut que tu leur fasse virer tous ces "et". Au collège, les élèves croient que le point final est avantageusement remplacé par une conjonction "et", voir par le terrible "alors", ou encore le pas français "quand tout à coup".
Des points ! A bas les "connecteurs" !
[mode"prof de collège"=off]phi : Ils sont en cp... Je pense que ça se voit qu'on travaille petit à petit sur une structure de texte plus correcte mais bon... Ils sont en cp quoi (ce1 pour certains en théorie mais qui ne savaient pas lire il y a 3 mois)
dc : C'est pour ça qu'avec des CP, j'ai longtemps freiné des quatre fers avant de leur faire faire de la rédaction.
Actuellement, j'essaie d'obtenir une phrase toute simple, bien délimitée par une majuscule d'un côté et un point d'un autre. Mais ça n'avance pas vite... Toujours pas fini La découverte du trésor pour le moment.
Et même au CE1, j'en ai un qui résiste et a de la peine à suivre les trames proposées par Sowandi.clinostale : Je suis abasourdie devant le niveau de tes CP !!!! Quasiment pas d'erreur dans la conjugaison, ils ne confondent pas a et à...
Bon du coup j'ai honte du niveau des mes CM1. Ils arrivent pas mal à corriger eux-mêmes quand je leur souligne les fautes en rédaction, mais alors seuls-en-autonomie-totale, c'est pas joli-joli...
Je me suis servie d'archilecture en début d'année, pour la description de personnage, et comme banque de textes. Là j'ai tout construit de mes blanches mains.phi : Merci... Je trouvais ça intéressant de montrer ce que les miens (surtout les plus en difficulté) arrivaient à faire, mais je me plante peut être complétement Je rappelle donc qu'ils ont très peu de vocabulaire, ne parlent pour la plupart pas français (ou pas beaucoup) à la maison, ne savaient pas lire du tout en septembre,... Je trouvais ça bien qu'ils arrivent à faire autre chose que "entoure le même mot dans la fiche" et qu'ils puissent s'exprimer à l'écrit... J'ai essayé de trouver un juste milieu entre le "extrêmement guidé" (qu'on fait aussi d'ailleurs, avec des réponses à des questions, des phrases à trous voire des phrases à copier...) et le grand nawak de l'écriture inventée. En plus je n'ai jamais utilisé d'étiquettes depuis le début de l'année pour la production d'écrit, du coup je trouvais que ça les entrainait à vraiment écrire eux même chaque mot (même si parfois c'est recopié, ça les entraine au moins à intégrer qu'on sépare chaque mot, ce qui n'est pas évident pour la plupart)...
DC :
phi a écrit:
doublecasquette a écrit:
Actuellement, j'essaie d'obtenir une phrase toute simple, bien délimitée par une majuscule d'un côté et un point d'un autre. Mais ça n'avance pas vite... Toujours pas fini La découverte du trésor pour le moment.
Je pense que ça va quand même de ce côté là?
Je n'ai pas dit le contraire, voyons.
Je vous scanne le boulot de ma première à avoir fini (c'est ma plus jeune, elle est de janvier 2007 et devrait donc être en GS). Tu verras que ça ressemble beaucoup aux textes de tes élèves.
Je disais ça parce que je me "bagarre" avec trois de mes plus vieux CP qui, pour deux d'entre eux, m'écrivent des phrases à rallonge pleines de "et", de "du coup" et de fautes d'orthographe à tous les mots et un troisième qui vit par procuration télévisuelle et est incapable de sortir du dialogue, sans ponctuation de dialogue bien sûr. J'ai beau lui lire son scénario sans didascalies pour lui montrer que ça ne colle pas, il continue à juste faire parler les personnages...
Donc, je préfère le boulot de ma Léna-Lix-ou-Linra...
Je n'ai pas dit que tu avais dit le contraire, mais j'ai tendance à beaucoup douter du bien fondé de ce que je fais!
Ouah, elle s'applique ta petite dis-donc! Les miens ont tendance à bâcler, il faut souvent que je les oblige à écrire un peu plus que "il y a un bateau"... Cette fois j'ai trouvé que ça avait assez bien marché de montrer une seule image au départ, puis ensuite la suite de l'histoire (bien évidemment c'est pour coller aux exigences des CPC sur l'anticipation à partir d'images sans textes ) Je précise que Miss tembe n'a pas écrit la suite parce qu'elle est partie avec le maître E, mais elle avait tout plein d'idées!
Au début de l'année j'en avais aussi, surtout en ce1, qui faisaient ce que tu décris, des successions d'onomatopées ou des longs textes incompréhensibles du type "lechasotetilsebagretilaunmiroireetilatrp1ra" (ce qui signifie évidemment "le chat saute tandis que non loin deux autres chats se bagarrent. A l'arrière plan, un autre félin a un miroir. Nous pouvons aussi évoquer le cas de ce dernier matou qui se prépare à attraper un rat." Ben quoi maîtresse, pourquoi tu me crois pas?)
Actuellement je travaille surtout avec les ce1 sur les pronoms. Enfin sur les reprises anaphoriques, comme ils disent aux animations. J'essaye de leur faire comprendre pourquoi ça ne marche pas : "Il était une fois une tempête. Il tombe dans l'eau." Ca vient petit à petit mais ils ont encore tendance à croire que c'est une lubie de ma part... Il y a même une petite angoissée qui m'a dit que ce n'était pas possible d'écrire autre chose que "il tombe dans l'eau" puisque "je ne sais pas moi comment il s'appelle !"
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contributeur : Sowandi
source : Manuel général d'instruction primaire 1925
http://www.inrp.fr/numerisations/les_calendriers.php?periodique=4&annee=1925
L'orage - L'été dans le midi - La grappe de raisins - Une cuisine d'auberge - Un repas champêtre
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L’orage.
La chaleur est étouffante. Les feuilles des arbres sont immobiles. Les nuages sont bas ; ils touchent presque le coq du clocher. Soudain une rafale passe, un éclair jaillit. L’orage éclate. Mettons-nous vite à l’abri.
D’après Tourgueneff.
1. Les mots et les idées. – Pourquoi les feuilles sont-elles immobiles ?
jaillit : la lumière de l’éclair sillonne le ciel d’un mouvement rapide.
rafale : coup de vent brusque et violent.
2. Notions grammaticales. – Abri se termine par un i comme établi, fourmi, épi, cri, jeudi...
36 mots.
Exercice : mettre le texte à la forme négative.______________________________________________________________________
L’été dans le midi.
L’air est à peu près aussi chaud qu’un four allumé, et cette chaleur continue autant la nuit que le jour ; enfin il faudrait se résigner à fondre comme du beurre si un petit vent frais n’avait la charité de souffler de temps en temps.
D’après Racine.
1. Les mots et les idées. – n’avait la charité... : par le bien-être qu’il procure, il semble que le vent veuille faire plaisir aux gens, leur rendre service.
se résigner à : se décider a, s’attendre à.
2. Notions grammaticales. – verbes du premier groupe : continuer, se résigner, souffler.
49 mots.______________________________________________________________________
La grappe de raisin.
Il y avait sur le buffet, dans une coupe, de magnifiques raisins de Fontainebleau. Je montai sur une chaise, et je pris une grappe longue et pesante qui remplissait la coupe aux trois quarts. Les grains, d’un vert pâle, étaient dorés d’un côté et l’on devait croire qu’ils fondraient délicieusement dans la bouche.
Anatole France.
1. Les mots et les idées. – A quelque distance de Fontainebleau, on récolte du raisin "chasselas" renommé.
Une coupe : vase de forme arrondie, plus large que profond.
2. Notions grammaticales. – règles d’accord : faire trouver le sujet des verbes en précisant la personne et le nombre.
57 mots.
Exercice : écrire cinq noms de fruits que l’on peut mettre dans une coupe.______________________________________________________________________
Une cuisine d’auberge.
Tous les fourneaux étaient allumés ; un grand feu flambait gaiement dans la cheminée.
L’hôte, qui était en même temps le chef, allait de l’âtre aux casseroles, fort occupé et surveillant un excellent dîner.
Victor Hugo (Les misérables).
1. Les mots et les idées. – gaiement : les flammes vives, brillantes, dansante semblaient gaies.
hôte : propriétaire de l’auberge.
chef : cuisinier.
2. Notions grammaticales. – Règles d’accord.
37 mots.
Exercice : mettre le texte au présent de l’indicatif.______________________________________________________________________
Un repas champêtre.
La salle à manger serait partout, dans le jardin, dans un bateau, sous un arbre. On aurait le gazon pour table et pour chaise, les bords de la fontaine serviraient de buffet, et le dessert pendrait aux arbres.
Jean-Jacques Rousseau.
1. Les mots et les idées. – Pourquoi le dessert pendrait-il aux arbres ?
2. Notions grammaticales. – Etre et avoir au conditionnel présent.
41 mots.
Exercice : mettre le texte au futur simple.______________________________________________________________________
Le caniche à roulettes.
Bobby a reçu de son parrain un magnifique caniche à roulettes. Il est tout blanc, avec de la vraie laine, et quand on lui tire la tête, il se met à bêler. Avec de la bonne volonté, on peut dire qu’il aboie.
Lichtenberger (Line).
1. Les mots et les idées. – Quel animal bêle ? Quel animal aboie ?
2. Notions grammaticales. – a et à.
46 mots.
Exercice : mettre le texte à l’imparfait.______________________________________________________________________
Le matin de Noël.
Je courais pieds nus m’emparer de mon trésor. Ce n’était jamais un don magnifique, car nous n’étions pas riches. C’était un petit gâteau, une orange, ou tout simplement une belle pomme rouge. Mais cela me semblait si précieux que j’osais à peine le manger.
George Sand (Histoire de ma vie).
1. Les mots et les idées. – don : ce qui est donné, cadeau.
2. Notions grammaticales. – négation : ne...pas, ne...jamais.
48 mots.
Exercice : mettre le texte au présent.______________________________________________________________________
Le petit Poucet.
Il y avait une fois un bûcheron et une bûcheronne qui avaient sept enfants, tous garçons ; l’aîné n’avait que dix ans et le plus jeune n’en avait que sept. Ce dernier était si petit qu’on l’appelait le petit Poucet.
1. Les mots et les idées. – .
2. Notions grammaticales. – forme négative : n’avait que, n’en avait que.
43 mots.______________________________________________________________________
Les abeilles.
J’avais une petite famille au bout du jardin, c’étaient des abeilles. Je ne manquais guère d’aller leur rendre visite ; je m’intéressais beaucoup à leur ouvrage ; je m’amusais à les voir revenir de la picorée, leurs petites cuisses si chargées qu’elles avaient peine à marcher.
Jean-Jacques Rousseau (Confessions).
1. Les mots et les idées. – petite famille : l’auteur aime ses abeilles, il les considère comme des amies.
2. Notions grammaticales. – forme négative : ne...guère.
48 mots.______________________________________________________________________
Du haut de la cathédrale de Strasbourg.
La vue est admirable. On a Strasbourg sous ses pieds, vieille ville à pignons dentelés et à grands toits chargés de lucarnes, coupée de tours et d’églises. L’Ill et le Rhin, deux jolies rivières, égayent ce sombre amas d’édifices de leurs flaques d’eau claires et vertes.
Victor Hugo (Le Rhin).
3. Les mots et les idées. – .
4. Notions grammaticales. – accord du verbe avec son sujet.
48 mots.
Exercice : imaginez trois compléments pouvant convenir au nom amas.______________________________________________________________________
Au printemps.
Dans les jardins, dans les buissons de la route, dans les grands arbres, partout, on entendait des oiseaux qui chantaient joyeusement. Devant nous, des hirondelles rasaient la terre, à la poursuite de moucherons invisibles.
Hector Malo (Sans famille).
5. Les mots et les idées. – Qu’est-ce qu’un moucheron ? Comment se nomme un petit jardin, un petit arbre, un petit oiseau ?
6. Notions grammaticales. – accord de chantaient.
36 mots.
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contributeur : Sowandi
source : Manuel général d'instruction primaire 1925
http://www.inrp.fr/numerisations/les_calendriers.php?periodique=4&annee=1925
Le seau d'eau - Coucher de soleil en mer - Départ des hirondelles - Le repas des bergers - Le moulin - La diligence - Les légumes aux Halles - Une ville industrielle - La chenille - Les sons
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Le seau d’eau.
Cosette saisit l’anse à deux mains. Elle souleva le seau à grand’peine. Elle fit ainsi une douzaine de pas. L’eau froide qui débordait du seau tombait sur ses jambes nues.
D’après Victor Hugo.
1. Les mots et les idées. – Indiquez les divers mouvements faits par la fillette.
2. Notions grammaticales. – Analyse grammaticale.
L’emploi de la lettre m devant b : tombait, jambes.
33 mots.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Coucher de soleil en mer.
Le soleil descendait. Bientôt il toucha les flots, s’y enfonça jusqu’au milieu. On le vit un instant, coupé en deux moitiés par la ligne de l’horizon ; l’une dessus, sans bouger, l’autre en dessous qui tremblotait et s’allongeait, puis il disparut complètement.
Gustave Flaubert (Par les champs et par les grèves.)
1. Les mots. – Tremblotait : tremblait un peu, vacillait ; comparer trembloter à siffloter (siffler légèrement), vivoter (vivre petitement).
2. Les idées. – En réalité, c’est la terre qui se déplace ; la seconde moitié du soleil n’est que l’image de la première reflétée par les flots.
Pourquoi cette image parait-elle trembler un peu ? Elle s’allonge comme l’ombre des arbres sur la route au soleil couchant.
3. Notions grammaticales. – La cédille : enfonça.
Souligner les lettres c et g et indiquer si le son est dur ou doux.
Noter l’emploi de l’apostrophe : l’horizon, l’une, l’autre.
L’emploi de la lettre m devant p et b : tremblotait, complétement.
47 mots.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Départ des hirondelles.
Dans mon enfance, je passais des heures entières à voir voltiger les hirondelles en automne. Elles se réunissaient à la fin de septembre dans les joncs d’un étang ; là, poussant des cris, elles exécutaient mille évolutions sur les eaux et semblaient essayer leurs ailes.
D’après Chateaubriand.
1. Les mots. – voltiger : voler çà et là, parcourir de petites distances.
évolutions : mouvement, manœuvres.
2. Les idées. – Comment évoluent les hirondelles ? Quand partent-elles ? Où vont-elles ?
3. Notions grammaticales. – Ponctuation.
48 mots.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le repas des bergers.
Nous allumons notre feu de bruyères sèches. Une petite flamme jaillit à travers les vagues noires, grises et bleues de la fumée du bois vert. Nous tirons de nos sacs le pain, le fromage, les œufs durs assaisonnés de gros grains de sel gris.
Lamartine.
1. Les mots et les idées. – Expliquez où sont les bergers. A quoi compare-t-on la fumée ?
assaisonnés : dont le goût a été relevé.
2. Notions grammaticales. – Accord des adjectifs.
L’œuf / les œufs ; le bœuf / les bœufs ; la sœur ; l’œil.
48 mots.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le moulin.
C’est un vieux moulin. Au-dessus du toit, en planches recouvert de mousse, de grands peupliers penchent leurs troncs lisses et mêlent leurs têtes d’un bord à l’autre du ruisseau.
D’après Hector Malot.
1. Les mots et les idées. – Expliquez ce qu’est un moulin. Pourquoi les moulins sont-ils souvent établis au bord de l’eau ?
troncs lisses : troncs dont l’écorce est unie et luisante.
2. Notions grammaticales. – Lettres finales : tronc/tronçon ; toit / toiture ; bord / bordure.
Lettres doubles : dessus, mousse, lisse, ruisseau.
31 mots.
Exercice : mettre le texte à l’imparfait.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La diligence.
Les trois chevaux galopaient, les pierres grinçaient dans la boue, la diligence se balançait et le conducteur, de loin, hélait les carrioles sur la route.
Gustave Flaubert.
1. Les mots et les idées. – diligence : ancienne voiture servant au transport des voyageurs.
grinçaient : les pierres frottaient contre les roues ; la diligence se balançait en cahotant.
hélait : le conducteur appelait les paysans dans leur carrioles, en les croisant ou en les dépassant.
2. Notions grammaticales. – pluriel ; cédille.
27 mots.
Exercice : mettre le texte au présent.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les légumes aux Halles.
Les salades, ouvertes et grasses encore de terreau, montraient leurs cœurs éclatants. Les taches vives des carottes, les taches pures des navets semés en quantité prodigieuse le long du marché, l’éclairaient du bariolage de leurs deux couleurs.
D’après Emile Zola (Le ventre de Paris).
1. Les mots et les idées. – Halles : marché couvert (elles sont vues ici au lever du jour).
vives : brillantes, éclatantes.
pures : fraîches et sans mélange.
le bariolage : mélange bizarre des couleurs.
2. Notions grammaticales. – accord de l’adjectif qualificatif. En règle générale, la prononciation peut indiquer l’orthographe du féminin. Par la conversation et la lecture, on apprend la forme des adjectifs au féminin.
Terminaison eau : on rencontre la terminaison en eau dans la plupart des noms présentant ce son final : terreau, poireau... ; mais on écrit sans e étau et les noms se terminant en yau comme tuyau.
Rapprocher terreau (deux r) de terre, terrain...
Le son eu=œu.
41 mots-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Une ville industrielle.
Cent cheminées vomissent dans l’air des serpents de fumée. Les maisons sont noires, comme frottées de suie, les pavés sont noirs ; les vitres sont poudrées de charbon. Une odeur de cheminée oppresse la poitrine.
D’après Guy de Maupassant.
1. Les mots et les idées. – vomissent : lancent.
des serpents de fumée : la fumée sort en se déroulant comme un serpent.
oppresse la poitrine : gêne la respiration.
2. Notions grammaticales. – Justifier l’orthographe des adjectifs, accord du verbe avec son sujet.
On écrit odeur avec la terminaison eur comme la plupart des noms présentant ce son final, mais on écrit une heure, une demeure, du beurre.
38 mots.
Exercice : mettre le texte au futur.
Exercice : mettre les deux dernières phrases à la forme interrogative et à la forme négative.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------La chenille.
Une belle chenille grasse, velue, brune avec des points d’or et des yeux noirs, s’arrête au bas d’un rosier. De ses fines agrafes, elle tâte l’écorce rude, balance sa petite tête et se décide à grimper.
D’après Jules Renard.
1. Les mots et les idées. – velue : couverte de poils.
fines agrafes : les anneaux de la chenille portent des petites griffes qui servent à l’animal pour s’accrocher et grimper.
2. Notions grammaticales. – Justifier l’orthographe des adjectifs, accord du verbe avec son sujet.
38 mots.
Exercice : mettre le texte au pluriel en utilisant "les chenilles".
Exercice : mettre le texte au singulier en utilisant "un mille-pattes".-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les sons.
Jean-Christophe est seul, il ouvre le piano. Il appuie sur les touches, les sons montent ; les uns sont aigus, les autres sont graves. Il y a des notes qui tintent, il y en a d’autres qui grondent. Parfois les sons s’enlacent, ils sont gracieux et doux ; le petit Jean-Christophe les aime.
D’après Romain Rolland.
1. Les mots et les idées. – Pourquoi attend-il d’être seul ?
tintent : les sons aigus sont clairs comme ceux des cloches.
grondent : les sons graves sont sourds et prolongés.
ils sont gracieux : ils s’accordent.
2. Notions grammaticales. – Accord de l’attribut : seul, aigus, graves, gracieux et doux.55 mots.
Exercice : mettre le texte au pluriel en utilisant "Jean-Christophe et Lina".
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